Pour information !

L’Ikastola loue à moindre coût (354,23 € par an) un terrain communal de 614 m2 avec un préau de 20,71 m2 situé au cœur du village en vertu d’une convention signée le 07 avril 2018. Au départ, 3 préfabriqués ont été installés, destinés à l’effectif de 50 élèves que l’Ikastola souhaitait accueillir à Briscous ; en effet, par courrier en date du 02 décembre 2017, le Bureau de l’association s’était engagé à stabiliser l’effectif autour de 50 élèves (ils sont actuellement, à notre connaissance, 57).

Fin 2020, l’Ikastola a tenté d’installer un 4ème préfabriqué destiné aux enseignants, au mépris de l’article 4 de la convention de location selon lequel « l’association ne pourra entreprendre de travaux sans l’accord de la commune ». Un avenant a été signé quelques mois plus tard, le 06 mars 2021, afin que le projet aboutisse.

Depuis, l’association a ouvert, sans autorisation, la clôture dont est propriétaire la commune afin d’installer un portillon permettant d’accéder à une petite surface du champ voisin. Elle a ainsi créée une « cour d’école » fermée par une clôture agricole faite de piquets de bois, sur un terrain herbeux à proximité d’un ruisseau.

Le mercredi 08 février 2023, entre 12h et 14h, l’association a installé un 5ème préfabriqué sur le terrain loué sans en informer la Mairie. Sans permission de voirie, elle a bloqué la voie à sens unique au cœur du village et l’accès au parking de la salle multi-activités au mépris des règles de sécurité, engendrant des désordres de circulation. Un mail a été adressé au Maire le même jour, vers 15h30 seulement, pour l’informer de l’installation de ce préfabriqué. Ils font état du refus de la commune de leur allouer quotidiennement la salle Elkartetxea qui doit rester disponible pour toutes les associations. Ils évoquent aussi que la construction en dur est freinée par la municipalité. Or, la majorité du Conseil Municipal s’était prononcée favorablement  pour autoriser la construction d’une école qui respecterait les limites du terrain loué. Le Bureau de l’Ikastola n’a pas à ce jour déposé de permis de construire.

La cour de l’école est aujourd’hui considérablement réduite par cette nouvelle installation, or l’association dénonce des maltraitances et des « sévices publics » de la municipalité. Des accusations mensongères, provenant des co-présidents de l’Ikastola,  ont été adressées par courrier en date du 13 janvier 2023 à l’encontre d’élus municipaux.

Aujourd’hui, sur 57 enfants scolarisés à l’Ikastola, 19 seulement sont de Briscous. D’autre part, la commune a fait le choix d’accueillir à la cantine publique les enfants scolarisés dans les 2 écoles privées, or seule la commune de Briscous finance la différence entre le coût de revient de la cantine et le prix payé par les parents y compris pour les enfants non domiciliés dans notre commune, ce qui a un impact financier conséquent.  En fonction du personnel de cantine, 4 agents qui préparent quotidiennement 350 repas à base de produits frais, bio et locaux essentiellement, mais également de la place disponible et du nombre d’élèves pouvant être accueillis dans ces écoles, les écoles privées sont informées au mois de juillet du nombre de places dont elles disposeront à la rentrée.

Ainsi, il a été attribué 54 places en cantine à l’Ikastola pour l’année scolaire 2022-2023. La seconde école privée de la commune bénéficie également d’un nombre limité de places qu’elle respecte sans problème. Or, l’Ikastola s’y refuse et impose un effectif qui ne permet pas aux enfants de manger dans de bonnes conditions.

L’installation de l’Ikastola sur la commune de Briscous en 2017 a pu être réalisée grâce à un partenariat et un travail de confiance entre la municipalité et les parents habitants Briscous qui constituaient alors le Bureau de l’association. À cette époque, pas de médiatisation ni d’attaques à l’encontre des élus.

Aujourd’hui, suite aux déferlements médiatiques injustifiés et à la multiplication de banderoles, de courriers injurieux et mensongers ainsi qu’un signalement à la gendarmerie (non compétente en la matière), le dialogue est rompu. Les élus qui défendent pourtant l’apprentissage du basque, proposé dans les 4 écoles de la commune, étudient les suites à donner à cet acharnement contre eux.